Une ronde sous un cerceau de loupiottes, dans un jardin. Une vingtaine de personnes y participe au son d’une boucle dub techno. Spectateurs ou danseurs, ils se croisent et forment une tribu éphémère. Un seul mot d’ordre : toujours marcher, ne jamais s’arrêter. Le corps en action, le regard aussi. Dans Ouverture, création à géométrie variable, la chorégraphe suisse Géraldine Chollet invite à une transe douce comme à une contemplation mobile – pour qui ne rechigne pas à un peu de rando sur place. (Thomas Corlin)