Le chien est une figure de l’ambivalence : sauvagerie domestiquée, ami fidèle et menace errante, en horde ou en garde. Aussi ambigu que les conflits des sociétés humaines. C’est en 1968 que Henri Cueco commence à peindre des meutes canines dans des décors froids et classiques. Ces fresques monumentales trouvent un écho actuel dans les aquarelles d’Edi Dubien : un univers onirique où les chiens, l’enfant, les oiseaux, les végétaux ou encore les architectures s’hybrident, semant les racines d’un écosystème régit par la bonté.