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Les négociations entre partenaires sociaux (Medef et syndicats) sur l'avenir des annexes 8 et 10 de l'Unedic, qui fixent le régime d'indemnisation des intermittents du spectacle et de l'audiovisuel, ont débuté à Paris, ce mardi 3 juin. Elles devraient théoriquement s'achever le 11 juin. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elles ne commencent pas sous les meilleurs auspices.
Le 22 mai dernier, lors d'un point presse, Jean-Jacques Aillagon avait pourtant tenu à rassurer son monde, affirmant notamment que le fameux seuil des 507 heures (pour ouvrir droit à indemnisation) ne serait pas remis en cause. N'était-ce là qu'écran de fumée ?
Certains ne manquent pas d'objecter que cette seule délimitation ne suffit pas. Parmi les dangers qui menacent la pérennisation d'un régime spécifique aux intermittents, l'adoption d'une nouvelle liste des emplois techniques aurait pour conséquence l'exclusion de nombreux métiers (les techniciens sons, les assistants, et la plupart des emplois liés à la post-production) ainsi que les emplois non spécialisés au spectacle. Mais surtout, à quelle durée d'indemnisation ouvriraient les 507 heures travaillées et déclarées ? A l'ouverture des négociations, le Medef a placé la barre très haut en préconisant... cinq mois d'indemnisation (au lieu de douze actuellement) !
La mobilisation de tous semble donc plus que jamais d'actualité. Les syndicats appellent à un vaste rassemblent devant le Medef, ce vendredi 6 juin à 11 h, L'adresse : 31, avenue Pierre 1er de Serbie, dans le XVIe arrondissement. Nous y serons !

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