Mélanger les couleurs primaires, apprendre à ne pas raturer, à ne pas déborder, à ne pas sortir du cadre : autant de règles inculquées dans l’enfance que Fabrice Hyber transgresse allègrement, dans l’espoir de retrouver un bon sens sacrifié à la maternelle. Arbres-nuages, végétaux rouges, hommes-plantes, moutons-volants... L’imaginaire de l’artiste-académicien utilise la naïveté de la jeunesse pour mieux exprimer les interrelations entre un être humain et son environnement. À l’image de ses iconiques fontaines – de petits bonshommes verts traversés d’eau par tous les orifices. L’exposition se concentre sur une soixantaine de toiles, toutes dépourvues de perspective, avec des gribouillis et des aplats, et tout naturellement présentées dans une scénographie rappelant la classe d’école.