Obéir, en tenue de sport, aux injonctions allant crescendo d’une machine ; se laisser aller dans une semi-obscurité à la sensualité d’une nuit de rave ; résoudre ses tensions en cédant au chant d’une soprano : l’artiste colombienne Andrea Peña propose ces trois tableaux comme autant de manières de faire dialoguer nos corps. Dans nos vies que la technologie programme exponentiellement, la chorégraphe cherche à discerner notre part vulnérable, nos voix authentiques au-delà de l’artifice et des performances dictées, et tout ce qui fonde notre identité.