La danse peut-elle rassembler tous ces morceaux de nous-mêmes que l’on a éparpillés ? La deuxième édition de la Swiss Dance Week s’y essaye et engage le corps comme moyen de réconciliation. Aurélien Dougé y dresse son propre portrait via son rapport aux espaces, composant le solo Aux lointains autour des réminiscences de ses voyages à New York, dans le Valais et au Japon. Nina Berclaz danse avec les reliques vestimentaires de sa grand-mère, révélant les lignes insoupçonnées qui relient les êtres et les choses dans Des originaux, de Suzanne à Marie Louise, de Nina à Kim. Une approche presque tragicomique que partage Tabea Martin avec Geh nicht in den Wald, im Wald ist der Wald, fable théâtrale dans laquelle quatre danseur·ses et un musicien explorent les mécanismes de l’exclusion pour s’en affranchir avec poésie. (LH)
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