Pour sauver une valse traditionnelle italienne de l’extinction (Save the last dance for me d’Alessandro Sciarroni) ou préserver les jeux de jambes acrobatiques des soldats ukrainiens de la récupération politique (Hopak d’Olga Dukhovnaya), les chorégraphes de la scène contemporaine internationale érigent la mémoire des corps contre l’amnésie idéologique. Dans l’hymne aux disparus de Magda Kachouche ou le funeral training de Solène Weinachter, la mort n'en finit pas de nous ramener à la vie. (AD)