Mille projectiles
Anna Solal
Des chaînes de vélo, des semelles de TN, des siphons de douches. Les rebuts qu’Anna Solal récupère dans la rue deviennent faune, flore ou encore reliques sacrées une fois intégrés à ses compositions au crayon. Même le langage de l’entreprise, ses diagrammes et ses stats’, y devient hiéroglyphes. Une manière organique de réinsuffler du sens dans un vivant qui fait de plus en plus tâche à l’ère du capitalisme numérique. Là où le corps idéal serait un avatar sans scories ni histoire, la plasticienne fouille les poubelles à la recherche de salut et de rédemption. (Orianne Hidalgo-Laurier)
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