En mai au Théâtre 71, la jeune garde chorégraphique côtoie celle du cirque. Dans Gounouj, le chorégraphe Léo Lérus livre une ode à sa Guadeloupe natale et ses écosystèmes, transformant la scène en mangrove et les danseur·euses en grenouilles. Rien de plus has been que la masculinité toxique : en justaucorps roses et armures spartiates, le trio de lutteurs déconstruits Arno Ferrera, Gilles Polet et Charlie Hession boxent leur rapport à la virilité dans Armour. Dans la même foulée, à travers son solo NYST et sa pièce de groupe Intro, la danseuse Mellina Boubetra réfléchit son rapport au collectif, au dialogue et au silence. (Adèle Beyrand)