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Des groupes comme celui-ci, on n’en fait plus, a-t-on l’habitude d’entendre. Quand Fat White Family déboule sur la scène londonienne en 2011, la presse indé relève leur aura décadente, le chaos de leurs concerts. Ils mettent tout le monde d’accord par la musique : un post-punk plutôt mélodieux quoique râleur et fâché. Aujourd’hui, le groupe sort Forgiveness is Yours, son quatrième album. Les six musiciens sont devenus grands. Ils font un peu de sport. Ils se douchent parfois. Lias Kaci Saoudi, le frontman du groupe, dit n’avoir pas bu une goutte d’alcool en dix jours. Le voilà grimpant, sans s’essouffler, la colline boueuse de Brockwell Park, un espace vert du quartier de Brixton à Londres. La Fat White Family est désormais animée par « la guérison et le pardon », jure-t-il. Conversation restaurative à propos du monde moderne, de l’Irlande du Nord et de l’Algérie.

Un entretien extrait du N°121 de Mouvement



On vient de dépasser la piscine municipale du Brockwell Lido. Vous y nagez ?


Oui ! J’utilise même le sauna. Je me sens enfin en bonne santé, j’arrive à faire le ménage dans ma tête. J’habite dans un véritable appartement, avec une salle de bain, une cuisine et des toilettes. Le luxe. Mais je suis anxieux à l’idée de partir en tournée. Je travaille avec des gens très talentueux, mais qui sont aussi les mecs les plus inaptes que tu puisses imaginer, pour différentes raisons. C&rsqu

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