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La presse quotidienne régionale est connue pour ses compromissions avec les barons locaux – quand ce n’est pas carrément avec les occupants allemands. Au Larzac ou dans les Cévennes, des militant·es se sont chargé·es de faire vivre une alternative éditoriale indépendante. Cette dynamique a fait tache d’huile sur tout le territoire : on ne passe plus la porte d’un bar-tabac sans tomber sur une feuille de chou vitriolée. Rencontre avec les paroliers de la « presse pas pareille ».


Un reportage extrait du N°119 de Mouvement



« On s’est chauffés sur un comptoir de Cussac, dans un lieu collectif avec Simon. Moi j’en ai eu marre de faire de l’image un peu artistique, je voulais me mettre au service d’un projet collectif, éditorial et engagé. Simon, il avait sa grosse expérience au journal La Brique à Lille, il voulait défendre une approche militante, relayer les luttes sociales d’un endroit, d’une région. Son truc, c’est de montrer de manière journalistique que les riches sont des escrocs... et démonter La Dépêche. » C’est d’abord comme ça que Lise et Simon ont créé L’Empaillé : pour en découdre. C’était en 2016 en Aveyron, du côté de Marcillac, dans un vallon qui a toujours connu une effervescence associative et militante depuis les années 1970, quand les néos de l’époque sont descendus du Larzac pour s’y installer avec leurs enfants et leurs idéaux. Plus précisément, c’

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